Retraite à l’Etranger : On ne peut pas tout avoir ! – Retraite Sans Frontières

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samedi 22 avril 2023

Retraite à l'Etranger : On ne peut pas tout avoir!

 

Chers Amis,

Suite à la parution d’une Newsletter dans laquelle je vous présentais la station balnéaire d’Hua Hin en Thaïlande, un lecteur m’a adressé le message suivant :

« Nous lisons avec assiduité vos parutions et nous sommes dubitatifs sur l’intérêt que vous portez à la ville de Hua Hin (Thaïlande) que nous avons eu l’occasion de visiter.
Pour être franc nous y avons même écourté notre séjour. Les nationalités se regroupent en café, en restaurant, en ghettos, sur la plage il y a les zones parasols allemands, français, russes…la ville est laide, distribuée de chaque côte de cette artère géante et bruyante. Il y a d’autres paradis en Thaïlande »

Quelque soit le pays, le problème du retraité qui recherche le lieu de retraite à l’étranger idéal est complexe : il souhaite s’installer dans un environnement naturel paradisiaque (plage de rêve, cadre verdoyant, absence de pollution et de bruit…) qui possède aussi les infrastructures et les caractéristiques dont il veut pouvoir bénéficier au quotidien (hôpital moderne, magasins, restaurants, équipements sportifs, communauté francophone, proximité de la richesse de la vie culturelle et de l’aéroport de la capitale…)

C’est compliqué, il ne pourra probablement pas tout avoir, il va devoir faire des concessions. En effet plus on s’éloigne des villes et des centres touristiques, moins on dispose d’infrastructures modernes, mais plus on a de tranquillité, de verdure, d’eau transparente.

Pour un touriste de passage, Hua Hin, et bien d’autres cités balnéaires du monde fréquentées par les retraités expatriés, ne présente assurément aucun intérêt. Durant ses vacances, il n’a pas besoin de la plupart des équipements modernes offerts par ces villes, et celles-ci ne lui offre pas l’occasion de profiter de ses vacances pour s’échapper et vivre quelques jours de rêve loin de tout ce qui lui rappelle sa vie de tous les jours.

Par contre pour un retraité français expatrié, ces citées disposent de tout ce dont il a besoin au quotidien : un hôpital moderne et performant qui le rassure, une communauté francophone pour communiquer et partager, des enseignes de magasins qui lui rappellent la France, des parcours de golf, des courts de tennis et des ateliers artistiques pour assouvir ses passions. Mais pour bénéficier de tout cela, il ne pourra pas profiter d’une plage de rêve pour lui tout seul, devra supporter le bruit, le monde et la pollution du centre ville.

Mais si ce retraité possède des vertus de besoin de liberté, capacité au risque, désir de découvertes, aptitudes au non-conformisme, s’il est capable de s’intégrer dans la population locale et d’occuper ses journées avec des activités simples, alors oui il trouvera le paradis dans bien des petits coins, parce que ces lieux sont éloignés des villes et des centres touristiques et qu’ils se méritent…

Le lieu de vie idéal n’existe malheureusement pas, il faut faire des concessions, tout est question de priorités.

SUGGESTION DE LECTURE : Pour vous aider à passer du rêve à la réalité d’une retraite à l’étranger qui peut s’avérer être l’aventure la plus exaltante de votre vie, je vous recommande la lecture du livre recueil de mes « 120 Chroniques ». Vous y trouverez tout à la fois de l’aide à la prise de décision de partir vivre à l’étranger, des témoignages de retraités ayant fait le grand saut, des mises en garde sur les pièges à éviter, des conseils pour faciliter votre intégration, des suggestions de petits nids de retraite à l’étranger…

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »