Retraite Sans Frontières https://www.retraitesansfrontieres.fr Mon, 22 Jan 2024 10:43:04 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.retraitesansfrontieres.fr/wp-content/uploads/2017/05/cropped-favicon-copie-32x32.png Retraite Sans Frontières https://www.retraitesansfrontieres.fr 32 32 1er conseil : Prenez l’avion et Vérifiez sur place https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/choix-dun-pays-de-retraite/ https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/choix-dun-pays-de-retraite/#respond Fri, 15 Mar 2024 23:37:26 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=7012

Si vous recherchez un pays où passer votre retraite, si vous hésitez encore entre plusieurs endroits, laissez-moi vous donner deux conseils avant de faire un choix qui pourrait s’avérer mal réfléchi:

1 – Après avoir fait tous vos calculs, prenez l’avion et vérifiez sur place.

Bien sûr, vous souhaitez connaitre le coût de la vie de chacun des pays qui vous intéressent, comme nous vous aidons à le faire régulièrement. Vous souhaitez savoir combien vous paierez d’impôt sur le revenu et avoir une idée précise de la température tout au long de l’année…

Cette recherche préalable est importante. Mais une fois que celle-ci est faite, mettez tous les calculs de côté et laissez parler votre cœur.

Henri, un ami belge de longue date, vivant maintenant au Portugal, me disait que des gens le questionnent régulièrement à propos de son choix de passer sa retraite au Portugal plutôt qu’en Espagne. « Il y a des raisons quantifiables bien sûr » me disait Henri. « Le coût de la vie au Portugal est plus bas qu’en Espagne, par exemple. Et je bénéficie d’avantages fiscaux ».

« Mais ce ne sont pas les raisons pour lesquelles je recommande le Portugal plutôt que l’Espagne à ceux qui me demandent pourquoi j’ai choisi de focaliser mon attention sur ce pays à une époque où j’aurais pu tout aussi facilement m’installer en Espagne. Simplement le Portugal m’attirait plus”, explique Henri, “pour des raisons que j’ai du mal à expliquer”.

Je savais exactement ce qu’Henri voulait dire. J’ai visité le Portugal pour la première fois il y a environ 30 ans, j’y suis retourné de nombreuses fois depuis : Villes et villages anciens, plages de sable bordées de falaises, accueil chaleureux des habitants, bonne chair et vins de terroir, le Portugal a tout cela.

Les deux pays ont beaucoup de similarités, mais c’est le Portugal et non l’Espagne qui a capté l’attention d’Henri au moment de prendre sa décision.

Toutes ces choses ne peuvent être quantifiées. Vous ne pouvez pas chiffrer « vestiges du passé », « paysages naturels » et « hospitalité », mais ce peut être les choses auxquelles vous attachez le plus d’importance. C’est ce que nous appelons le « coup de cœur », c’est la soudaine prise de conscience que cet endroit est fait pour vous.

Aussi pendant que nous répondons scientifiquement à la question “Comment prendre sa retraite à l’étranger” en établissant des listes comparatives, au final le choix de l’endroit où s’installer est au moins aussi émotionnel qu’intellectuel ou financier, car un endroit peut être parfaitement censé sur le papier mais pas du tout attirant sur place.

>> A LIRE : Palmarès des paradis de retraite à l’étranger

C’est pourquoi, arrivé à un stade de votre processus de recherche, vous devez prendre l’avion :

  • pour vérifier si tel ou tel endroit pourra vous apporter les plaisirs que vous voulez ressentir au cours de votre retraite à l’étranger,
  • pour identifier « les plus » et « les moins » des plus attrayants havres de retraite du monde que je vous présente régulièrement dans mes publications,
  • pour faire ressortir les deux ou trois endroits qui pourraient s’avérer être le paradis de retraite que vous recherchez.

Puis planifiez une visite plus longue à l’endroit que vous pensez pouvoir vous convenir et séjournez-y, si possible durant la période la moins agréable de l’année : l’hiver ou durant la saison des pluies, la saison touristique durant laquelle vous ne pourrez plus mettre un pied sur la plage, la saison creuse lorsque que la plupart des magasins, cafés et restaurants sont fermés jusqu’au retour des touristes…

Aucune recherche internet, aucun planning ne peut remplacer un déplacement sur place. Vous devez flâner dans les rues, contempler les couchers de soleil et rencontrer les habitants. Et écouter vos sensations. Parfois, il vous suffira de 24 heures pour comprendre. Si en déambulant dans les rues, vous vous sentez en sécurité, bien accueilli et confortable, alors cet endroit est peut-être fait pour vous.

Les premiers mois de vie à l’étranger correspondent à une période de « lune de miel ». Les gens, le paysage, la vue depuis la fenêtre de votre chambre sont nouveaux, exotiques et captivants. Vous êtes entièrement occupé à vous installer, à découvrir votre nouvel environnement.

Deux ou trois mois après, tout devient plus familier, vous avez pris vos habitudes au quotidien et vous pouvez commencer à vous relaxer, à vivre normalement.

Soudainement, votre nouvelle vie peut devenir moins exotique et moins intéressante car tout est étranger et frustrant. Vos amis et votre famille restés en France commencent à vous manquer. Certes vous vous êtes fait de nouveaux amis, mais vos centres d’intérêt sont peut-être limités. Ils ne pensent pas comme vous, ils ne parlent pas comme vous…

Ou au contraire, vous vous sentez bien, en communion à la fois avec les habitants qui vous acceptent et vous accueillent dans leur pays, et avec les autres expatriés français avec qui vous partagez les mêmes plaisirs et les mêmes souffrances. Skype ou WhatsApp vous permettent de rester en permanence en contact avec vos proches, il fait beau, le stress de votre vie précédente a disparu…

Pour ne pas vous tromper et réussir votre retraite à l’étranger, n’oubliez pas, prenez l’avion avant qu’il ne soit trop tard…

La semaine prochaine, je vous expliquerai quelle est la seconde plus importante chose que j’ai apprise au contact des français retraités à l’étranger…

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

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Voici comment réussir son départ en Retraite au Portugal https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/exemple-de-retraite-a-l-etranger-reussie/ Fri, 08 Mar 2024 23:42:08 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=12522

« J’ai commencé à travailler à l’âge de 21 ans », explique Anne V., « et j’ai attendu d’avoir 62 ans pour pouvoir partir en retraite au taux plein. J’avais cotisé à la sécurité sociale durant toute ma carrière professionnelle et je souhaitais maintenant bénéficier d’un retour sur investissement »

Un dimanche soir de mars 2016, Anne et son mari se sont couchés. Lundi matin, Anne s’est réveillée pour trouver son mari décédé. Il avait 62 ans, elle en avait 60. Depuis Anne a vécu seule.

« Je suis restée dans la maison de la banlieue de Strasbourg que j’avais partagé avec mon mari durant 31 ans. Après tout, mon mari et moi sommes nés à Strasbourg. C’était ma ville, tout ce que je connaissais.

Une décision mûrement réfléchie

« Cependant, seule après le départ de mon mari, j’ai pris conscience qu’il fallait que je quitte Strasbourg. Cela avait beau être le seul endroit que je connaissais, je n’allais pas passer le restant de ma vie là.

« Prendre ma retraite loin de Strasbourg était une chose, mais prendre ma retraite à l’étranger en était une autre ». Une idée qui, lorsqu’elle commença à planifier sa retraite, ne lui était pas venue à l’esprit.

« J’ai acheté une série de livres sur différentes régions de France, la Bretagne, la Côte d’Azur, le Pays Basque… Tout ce que j’ai lu semblait offrir une excellente alternative et un choix idéal. J’étais perdue, ne sachant pas quoi choisir.
Réalisant qu’elle n’arrivait pas à prendre de décision en procédant de cette manière, Anne abandonna pour expérimenter une autre option. Elle acheta une remorque et passa un an à voyager autour de la France.

Un choix  méticuleux de la bonne destination

« Le climat était important pour moi, J’ai grandi en détestant les hivers. Trop de neige et trop d’humidité. J’étais fatigué de devoir dégager la neige et rester cloitrée à l’intérieur.

Anne ajoute qu’il y a aussi une autre chose qui était importante pour elle. « Au fur et à mesure que la retraite approchait, je savais que je ne voulais pas réduire mon standard de vie. J’avais travaillé toute ma vie pour profiter d’un certain confort et je ne souhaitais pas devoir m’en priver.
J’aime aller régulièrement chez le coiffeur, entretenir ma forme dans une salle de fitness, aller au restaurant avec des amis,… »

« Puis, au travers d’un article sur le sujet de la retraite à l’étranger, paru dans « Le Monde », j’ai découvert le site www.retraitesansfrontieres.fr

« Je n’ai pas tout de suite décidé qu’il fallait que je quitte la France, mais je recherchais un plan B et j’étais captivée par ce que j’avais découvert sur le site. Il me semblait que cela pouvait être un très intéressant plan B.

Anne fit l’acquisition du guide « Retraite sans Frontières », s’abonna à ma newsletter et commença à rédiger une liste de toutes les choses importantes et de tous les conseils à prendre en compte dans le cadre d’une retraite à l’étranger.

Finalement, ses recherches la conduisirent à choisir de s’intéresser à Porto et elle partit trois semaines à la découverte de la ville pour valider son choix.

« Après seulement quelques jours passés à sillonner la ville et ses alentours, je savais que j’avais trouvé mon petit paradis de retraite.

« Pourquoi le choix du Portugal ?

  • Pour vivre dans un environnement culturel proche du mien.
  • Pour bénéficier d’un coût de la vie inférieur qui compense la baisse de mes revenus de pensionnée.
  • Pour traverser les hivers sans devoir rester cloitré chez moi.
  • Pour la simplicité des démarches d’installation dans un pays de l’Union Européenne.

« Pourquoi Porto ?

  • Pour rester à proximité de ma famille en vivant dans une ville disposant d’un aéroport desservi par plusieurs compagnies low-cost depuis plusieurs aéroports français et limitrophes (pour moi, Karlsruhe à 75 km de Strasbourg et à seulement 2h30 de vol de Porto).
  • Pour profiter de l’intense animation culturelle de la ville et de son patrimoine architectural exceptionnel.
  • Pour bénéficier de ses infrastructures modernes : hôpitaux, centres commerciaux, métro, liaisons routières et ferroviaires pour visiter le reste du pays.
  • Pour m’évader sur le littoral à quelques stations de métro du centre, et m’installer à la terrasse de l’un des innombrables petits restaurants qui rendent les berges du Douro animées jusque tard dans le soir.

Un déménagement bien organisé

Sure de son choix, elle retourna quelques mois à Strasbourg pour faire le tri dans ses affaires et mettre en vente sa maison tout en faisant des aller/retour à Porto pour rechercher son petit nid, puis pour préparer son installation.
Le 15 janvier 2020, à l’âge de 64 ans, elle était définitivement installée chez elle à Porto.

« Avec le fruit de la vente de ma maison Strasbourgeoise, je me suis achetée un appartement au cœur de la vieille ville, pour pouvoir me déplacer à pied ou en métro. Le logement est confortable et dispose d’un balcon avec vue dégagée sur le fleuve.

« Pour mon installation intérieure, j’ai choisi de repartir à zéro en revendant mes meubles avant de partir et en faisant le choix de moderniser mon intérieur. Pour cela, j’ai quasiment tout trouvé à mon goût chez Ikéa, Leroy Merlin et Conforama, tout trois situés dans le centre commercial Auchan de Matosinhos à 10km de Porto.

>> A LIRE : Check-list des démarches à effectuer pour partir en retraite à l’étranger

Une intégration réussie

J’ai découvert que les portugais étaient vraiment très accueillants et prêts à tout pour me rendre service et m’aider à m’installer sans stress.

Je me suis fais de nombreux nouveaux amis. L’une d’entre elle m’a invité chez elle pour le repas de Noël. J’y ai rencontré ses parents et ses enfants. Dans mon voisinage, je suis entourée de portugais. Ils ne parlent pas tous français ou anglais mais ils prennent soin de moi. Je me sens en parfaite sécurité au sein de leur communauté.

« Je suis tout aussi heureuse aujourd’hui d’avoir choisi Porto que je ne l’étais lorsque j’ai pris ma décision. J’ai accès à tout de qui compte pour moi en terme d’alimentation. J’aime faire mes course au marché couvert de Bolhao pour l’ambiance qui y règne, l’odeur, les couleurs, les produits locaux fait maison …

« Je suis aussi comblée parce que le coût de la vie est bas, (on m’avait prévenue mais je n’y croyais pas trop), et que cela m’autorise quelques petits plaisirs, pas toujours assouvis en France, pour rester belle (manucure, masque facial, coloration des cheveux, garde-robe…) Je peux dépenser autant que je veux en sorties sans avoir à calculer.

La plupart des membres de ma famille et mes amis trouvent que je suis très courageuse d’avoir quitté la France et de m’être installée seule dans un nouveau pays. Je ne le pense pas, car j’utilise WhatsApp et Zoom pour garder le contact avec tous mes amis restés en France. Ils sont loin d’imaginer combien ma vie est devenue riche et débordante. Certains sont envieux.

« Le plus important pour moi est que je ne suis pas seule. Mes jours et nuits débordent d’activités et de compagnie. Parfois, j’ai du mal à choisir quoi faire et je ne peux plus me déplacer à pied dans la ville sans rencontrer quelqu’un que je connais. Au point que je n’imagine pas un seul instant revenir en France. J’aime trop être en retraite à Porto. »

>> A LIRE : Tout savoir sur la retraite au Portugal

Paul Delahoutre

Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

]]> 4 lieux de retraite idylliques parmi les moins chers du monde https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/lieux-de-retraite-pas-chers/ https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/lieux-de-retraite-pas-chers/#respond Fri, 01 Mar 2024 23:03:01 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=6519 Un des principaux avantages d’une retraite à l’étranger est de pouvoir profiter d’une importante réduction de votre coût de la vie. En effet, si votre pension retraite est peu élevée, votre meilleur choix pour profiter d’une retraite pleine, enrichissante et confortable, ne se trouve pas en France… mais ailleurs.

Si vos ressources financières sont limitées, mais que vous ne souhaitez pas renoncer au style de retraite auquel vous avez rêvé durant toute votre vie active (qui souhaite y renoncer?), voici quatre endroits que je vous recommande de regarder de plus près.

Les budgets mensuels estimatifs de base présentés ci-dessous sont ceux d’un couple de retraités propriétaire de son logement, vivant confortablement mais sans excès. Nous vous indiquons aussi l’économie moyenne que ce couple peut espérer réaliser en décidant de partir vivre sa retraite dans ces lieux plutôt qu’en restant en France.

A ces dépenses courantes de base (charges d’habitation, tél./internet, alimentation, habillement, hygiène/beauté, loisirs/sorties), il y a lieu d’ajouter d’autres dépenses plus personnelles et qui varient sensiblement en fonction de votre standing de vie (loyer, assurance santé, voiture, retours en France, employée de maison, impôts).

 

Nha Trang, Vietnam

Budget mensuel de base : 585 € (46 % d’économie / France)

Nha Trang au Vietnam

Toutes choses prises en considération, Nha Trang au Vietnam offre l’un des plus bas coût de la vie de toutes les villes d’Asie du sud-est, ou même du monde.

La ville a toujours activement accueillie les occidentaux sur son bord de mer depuis les années 1920 et dispose d’une communauté étrangère amicale qui facilite l’intégration des nouveaux arrivants. La vie peut y être aussi aventureuse ou aussi tranquille que vous le souhaitez. La plage, l’océan et la baie offrent des divertissements aquatiques tandis que les montagnes et les paysages ruraux invitent à l’exploration.

L’anglais est largement parlé et les locaux sont bienveillants, travailleurs, curieux et amicaux. La nourriture est délicieuse et variée, le climat confortable tout au long de l’année sans variations extrêmes.

Les médecins locaux sont capable de soigner les maladies courantes au prix d’environ 10€ la visite. Il y a aussi un hôpital moderne, ouvert en 2010, qui reçoit des critiques élogieuses de la part des expatriés. La qualité des soins dentaires est bonne, un détartrage ou un plombage tourne autour de 5€.

>> En savoir plus sur la retraite au Vietnam

 

Chiang Rai, Thaïlande

Budget mensuel de base : 530 € (51 % d’économie / France)

Chiang Rai en ThaïlandeAvec une population d’un peu moins de 100 000 habitants, Chiang Rai offre une intimité que l’on ne retrouve pas dans une grande ville. Bien que l’on y trouve des hôpitaux de réputation internationale, ainsi que de vastes centres commerciaux à la sortie de la ville, une ambiance de petite ville provinciale prévaut.

Chiang Rai est situé dans un environnement naturel. Épaisses forêts, chutes d’eau majestueuses, réserves d’éléphants, sources d’eau chaude, et villages peuplés de tribus appartenant à différentes ethnies très attachées à leur culture.

La plupart des expatriés s’installent à Chiang Rai après avoir vécu à Chiang Mai. Ils y bénéficient d’un air plus pur, de moins de trafic routier, d’une population plus amicale et d’un coût de la vie plus faible. De plus, contrairement à Chiang Mai, Chiang Rai n’est pas envahie par le flot des touristes et des expatriés.

Chiang Rai a échappé à la frénésie du « développement à n’importe quel coût » qui prévaut dans une bonne partie de l’Asie du Sud-est. Les loyers sont bas et vous pouvez acquérir une belle maison vraiment pas chère.

>> En savoir plus sur la retraite en Thaïlande

 

Dumaguete, Philippines

Budget mensuel de base : 625 € (42 % d’économie / France)

Dumaguete aux PhilippinesEn plus de sa population accueillante, amicale et anglophone, Dumaguete s’enorgueillie de posséder un climat chaud et tropical, ainsi qu’une multitude de possibilités d’aventures « outdoor », incluant des spots de plongée sous-marine de renommée mondiale et l’observation des baleines et des dauphins.

Dumaguete est située au bord de l’océan, et dispose de plages attractives au nord et au sud de la ville. C’est aussi une ville universitaire, ce qui signifie qu’il y a abondance de restaurants bon marchés pour nourrir les étudiants. Les étrangers ont l’opportunité de se créer des liens d’amitié avec les professeurs, de prendre des cours et de bénéficier de divertissements culturels dont on ne dispose pas couramment ailleurs aux Philippines, notamment théâtre, ballets, exposition d’art…

Les soins médicaux et dentaires sont de qualité satisfaisante. De plus, une infrastructure hospitalière de niveau international est disponible non loin de là à Cebu.

 

Amed, Indonésie (île de Bali)

Budget mensuel de base : 540 € (50 % d’économie / France)

Amed à BaliCe petit village, situé sur la côte Est, est moins fréquenté par les touristes que ceux de la côte Sud et est donc destiné aux retraités qui recherchent la tranquillité d’un village de pêcheur traditionnel doté de superbes petites plages de sable noir qui servent de port aux coquettes pirogues à balancier. C’est le coin de Bali où il pleut le moins, ce qui explique ce paysage aride et asséché conférant à la région l’apparence d’une île méditerranéenne.

Les hôpitaux publics de l’île souffrent d’une pénurie de médecins bien formés et d’un équipement hospitalier insuffisant. Cependant il existe des cliniques privées qui offrent une qualité de soins qui se rapproche des standards internationaux mais qui nécessitent de disposer d’une bonne assurance santé.

>> En savoir plus sur la retraite à Bali

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

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Réinventez votre vie en suivant cet exemple ! https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/reinventez-votre-vie-en-suivant-cet-exemple/ Fri, 23 Feb 2024 23:25:36 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=12498

Voici comment Myriam, une retraitée française épanouie, m’a raconté la façon dont elle trouva l’aide qu’elle avait besoin pour réinventer sa vie en Espagne :

« Je me suis retrouvée célibataire peu de temps avant de prendre ma retraite. Un événement qui me donnait la liberté d’assouvir ma passion pour les voyages à l’étranger. Un rêve que j’avais planifié tant de fois mais que je n’avais jamais pu assouvir.

« Je me connais suffisamment pour savoir qu’en tant que femme célibataire, j’avais besoin que mon projet soit facilement réalisable.
Je décidais de démarrer prudemment par l’Europe occidentale et j’ai commencé à voyager dans des endroits comme le Portugal, l’Italie, l’Espagne. J’emmenais souvent une amie différente avec moi, mais j’étais toujours la seule à envisager une installation permanente.

« Et c’est l’Espagne qui m’attirait le plus. J’ai suivi la côte et visité l’intérieur du pays, à différentes période de l’année et pour des durées de séjours variées. J’ai testé des petites villes mais j’aimais les grandes villes comme Valence et Barcelone. J’appréciais l’architecture, la cuisine, le shopping et la vie trépidante de ces villes.

« A cette période de ma vie, j’ai pris conscience de la valeur de la citation de l’écrivain Bernard Willems « Il faut travailler pour vivre, non vivre pour travailler ». Je souhaitais changer mes priorités, ralentir et plus apprécier la vie, la famille et les amis. Je désirais commencer à engranger les expériences plutôt que d’accumuler les choses.

« Un grand changement de vie vous aide à faire le point sur là où vous êtes aujourd’hui et là où vous rêvez d’aller demain et ce peut être une opportunité de prendre une nouvelle direction. Je ne suis pas devenue plus jeune…
Dans le pire des cas, si je déménage dans un nouveau pays et que cela ne me convient pas, je peux toujours faire demi-tour et revenir en France.

« C’est la réflexion qui m’a poussé à aller de l’avant pour me construire un nouveau style de vie basé sur ce que j’aimerai faire plutôt que sur ce que je suis supposée faire.

« Je suis par nature quelqu’un qui aime planifier. J’aime le travail de préparation d’un projet autant que le projet en lui-même. J’ai commencé par regarder tous les sujets traitant de la retraite à l’étranger. C’est ainsi que j’ai découvert le site Retraite sans Frontières. Je me suis inscrite à la newsletter hebdomadaire gratuite.

« J’ai trouvé des sites avec des forums pour expatriés du monde entier et j’ai commencé à lire leurs commentaires et suggestions. J’étais excitée et motivée de lire les histoires et expériences, à la fois bonnes et mauvaises, d’autres personnes à propos de leur nouvelle vie. Au travers des sites d’expatriés, j’ai commencé à correspondre avec des gens qui envisageaient partir vivre en Espagne ou qui s’y étaient installés. La lecture du livre rédigé par Paul Delahoutre « 120 Chroniques pour passer du rêve à la réalité » m’a aussi beaucoup aidée à me motiver et à prendre les bonnes décisions.

« Alors que mon excitation grandissait, en juin 2019, je suis allé au salon sur l’expatriation et je me suis inscrite à la conférence animée par « Retraite sans Frontières ». Je désirai entrer en contact physique avec des gens qui avaient une connaissance approfondie de l’Espagne et qui pouvaient représenter une potentielle aide quand je déménagerai.

« Je dois admettre que la conférence était une « épée à double tranchant ». Aucun des autres participants n’avaient passé la porte avec une idée aussi précise que moi de l’endroit où ils souhaitaient s’installer. Mais à force d’entendre parler d’autres pays, j’ai commencé à penser à des alternatives à l’Espagne.

« Au début j’ai cru que c’était dû à la surexcitation… le fait d’être dans une grande salle entourée de plus de deux cent personnes enthousiastes face aux perspectives de nouvelles aventures dans de nouveaux pays… Et finalement j’ai pris conscience que j’avais trouvé ma communauté!

« J’étais excitée, mais dans le bon sens du terme, de pouvoir discuter avec des gens qui ne me regardaient pas comme si j’avais un « troisième œil » quand je leur parlais de quitter la France. J’ai pris une tonne de notes, visité tous les stands, et parlé à un maximum de personnes.

« L’un après l’autre, j’ai commencé à éliminer des pays, pas parce qu’ils n’étaient pas de bonnes alternatives, mais parce que, pour moi, ils ne me semblaient pas aussi bien que l’Espagne.

« J’ai aussi pris conscience que l’Espagne ne serait pas nécessairement ma « fin de partie », mais que ce serait mon tremplin pour une grande aventure et une opportunité de commencer à découvrir le reste du monde. J’ai quitté le salon avec quelques contacts, des tas de conseils et d’idées, et plus de certitude sur le fait que j’avais pris la bonne décision compte tenu de ma situation.

« De retour à la maison, j’ai commencé à effectuer les démarches d’installation dans un pays étranger en suivant scrupuleusement pas à pas les étapes du « Calendrier de synthèse des démarches d’installation » qui figure dans le guide « Retraite sans Frontières Monde« , afin d’être prête à partir dans 6 mois.

« J’avais attendu des années pour pouvoir partir vivre à l’étranger, je ne voulais pas attendre plus longtemps ou prendre le risque de me donner une excuse pour ne pas partir !

« J’ai fais le tri dans mes affaires et ai vendu et donné pas mal de choses, mais je garde ma maison pour l’instant.

« Dans quelques mois, si tout se passe bien, je reviendrai pour vendre la maison et la voiture. Je franchirai cette dernière étape et profiterai alors à fond de ma nouvelle vie. Je continuerai bien sûr à venir régulièrement en France pour voir ma famille et mes amis. Certains d’entre eux sont déjà impatients de venir me rendre visite.

« Je suis satisfaite et heureuse de l’aide apportée par « Retraite sans Frontières » au travers du site internet, de la newsletter hebdomadaire gratuite et des guides. J’ai apprécié les informations et conseils clairs, actualisés et objectifs dont j’avais besoin pour mener sereinement à bien mon projet.

Ce n’est probablement pas la norme, pour une femme célibataire, de quitter son environnement familier et sécurisant, mais c’est ce que Myriam a décidé de faire. Elle a achevé de me convaincre qu’avec une bonne préparation, on peut presque tout se permettre d’accomplir.

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

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5 leçons apprises au contact de retraités installés à l’étranger https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/5-lecons-apprises-au-contact-de-retraites-installes-a-letranger/ Fri, 16 Feb 2024 23:56:28 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=12492

Cela fait maintenant plus de huit ans que j’ai crée le site « Retraite sans Frontière » et que je rédige des articles et des guides sur le sujet.

J’ai rencontré beaucoup de personnes qui m’ont parlé de leur projet de retraite à l’étranger, puis de leur expérience de retraité installé dans leur pays d’accueil. Je suis même allé rencontrer certains d’entre eux sur leur lieu de vie au Portugal, au Maroc et en Thaïlande. Ils m’ont fait partager leur expérience nouvelle, leurs satisfactions et leurs regrets, leurs succès et leurs erreurs.

Enrichi de tous ces témoignages, voici 5 conseils fondamentaux que je souhaite transmettre à ceux qui envisagent prendre leur retraite à l’étranger.

Leçon n°1 : Recherchez par vous-même, mais n’oubliez pas de prendre aussi conseil

Je suis affolé de voir le nombre de personnes qui s’installent au Portugal, au Maroc, à Bali ou ailleurs dans le monde, et qui n’ont jamais visité le pays avant ou qui n’y sont venus que pour une semaine de vacances à l’hôtel.

Beaucoup de gens vont sur Google et entrent « quel est le meilleur endroit de retraite au Monde? »

Pourquoi est-ce que vous devriez prendre une des plus importantes décisions de votre vie sur l’opinion de quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui ne connait pas votre situation, ni rien de vous? Inévitablement, ces gens sont les personnes les plus surprises et les plus mécontentes quand les choses ne se passent pas comme elles l’espéraient.

Par-dessus tout, il faut trouver des retraités qui sont partis avant vous et prendre conseil auprès d’eux. C’est facile à faire. Il y a tous les jours sur internet une nouvelle source ou un nouveau site qui parle de la retraite à l’étranger. Mais souvenez-vous que vous ne devez pas croire tout ce qui se raconte sur le web. Je lis souvent des conseils erronés, donnés par des personnes qui n’ont pas visité la région dont ils parlent depuis des années, si ce n’est jamais.

Vous devez visiter le pays et plus précisément la région vous-même! Servez-vous de vos propres expériences et jugements pour prendre votre décision finale. Après tout, c’est vous qui allez devoir vivre avec!

Envisagez prendre conseil auprès de professionnels. Ils peuvent vous aider dans les démarches administratives, ils peuvent aussi vous conseiller pour trouver le bon endroit en fonction de vos souhaits personnels. Ceci est particulièrement important si vous n’avez pas le temps de faire un voyage suffisamment long pour vous imprégner de ce lieu.

J’ai connu beaucoup de gens qui, une fois installés à l’endroit qu’ils avaient choisi, ont déménagé à un endroit qu’ils aiment mieux que leur choix initial, en partie parce qu’ils n’avaient pas réfléchi avec l’aide d’un professionnel.

Leçon n°2 : Une fois installé, rencontrez du monde sans attendre

Déménager dans un nouveau pays peut s’avérer stressant de prime abord. Essayez de vous faire des amis tout de suite. Commencez à discuter avec les locaux. Quand vous entendez des personnes se parler en français dans un magasin ou dans la rue, présentez-vous, croyez-moi ils seront heureux de vous rencontrer.

Avoir un groupe d’amis, à la fois des locaux et des expatriés, sera utile pour tout un tas de raisons. Ils peuvent vous aider à comprendre le fonctionnement du réseau de transport en commun, vous conseiller sur le choix d’un avocat parlant français, où encore vous indiquer la plus proche pharmacie ouverte 24 heures sur 24.

Je connais des célibataires qui sont partis seuls loin de leurs proches, et je peux vous dire que cela s’avère être un défi supplémentaire. La solitude, spécialement au début, peut vous envahir. J’observe avec le recul que ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui se sont impliqués dans la communauté locale et/ou dans celle des expatriés dès leur arrivée.

C’est ce qu’a fait Joël D. retraité à l’île Maurice qui, à peine installé dans le pays, s’est rapproché d’une église paroissiale et a offert ses services au sein de l’équipe de volontaires servant la soupe populaire aux pauvres du quartier.
Rapidement, on lui a confié la clé du local, signifiant qu’il était devenu l’un des principaux volontaires, et lui donnant l’opportunité d’apporter sa contribution à la communauté.

Cela lui a aussi permis de rencontrer d’autres expatriés. Durant ces quelques heures par semaine, ils discutent entre eux de tout un tas de choses… nouvelles lois affectant les étrangers, où acheter la presse française, dernières aventures de voyage…

Il savait que s’il se trouvait lui-même dans une situation d’urgence, certains de ses nouveaux amis viendraient à sa rescousse.

Leçon n°3 : Autant que possible, vivez comme les locaux

Vivre dans un pays étranger peut s’avérer être très économique, spécialement si vous vivez comme un local.
Qu’est-ce que cela veut dire ?

En premier lieu, cela signifie que vous devez acheter là où les locaux achètent. Il y a plein de supermarchés, mais les marchés sont mieux et servent aussi de distraction. Les meilleurs prix se retrouvent dans les produits locaux, et il y en a souvent à profusion. Fruits, légumes, poissons en bord de mer, poulet, œufs, fromage… une garantie de fraicheur.

Manger à l’extérieur peut aussi être bon marché si, à nouveau, vous vous focalisez sur les restaurants populaires auprès des locaux. Demandez à vos voisins où aller pour le petit-déjeuner, le déjeuner…

Leçon n°4 : Réglez tout de suite les tâches administratives

Je vous recommande de prêter attention à toutes vos démarches administratives dès que possible après être arrivé, particulièrement hors d’Europe car les conditions sont plus strictes :

Vous êtes peut-être entré dans le pays avec un visa de tourisme valable 3 à 6 mois, il ne faut donc pas trop attendre pour effectuer les démarches d’obtention d’un droit de séjour permanent.

Il faut aussi ouvrir un compte bancaire auprès d’une banque locale pour faciliter le transfert de vos pensions retraite.

Dans le cas où vous ne l’auriez pas déjà fait avant votre départ, il vous faut connaitre les conditions pour bénéficier du système de santé public, afin de décider de quel type d’assurance maladie vous avez besoin pour être couvert en cas de pépin.

Il faut aussi vous inquiéter de savoir si votre permis de conduire français est valable dans le cas où vous seriez amené à louer un véhicule épisodiquement pour vous déplacer. Vous devrez peut-être procéder à son échange contre un permis local.

>> A LIRE : Check-list des démarches à effectuer pour partir en retraite à l’étranger

Leçon n°5 : Respectez les lois, soyez aimable envers les locaux et profitez

Faites l’effort de prendre connaissance des lois du pays de manière à ce que vous ne soyez pas surpris.
Soyez respectueux envers les locaux, leur culture, leur religion. Apprenez la langue du pays, au moins quelques mots.

Pendant ce temps, sortez, bougez ! Assistez à un maximum de fêtes et événements populaires. Lancez-vous dans une nouvelle activité de loisirs. Rejoignez un groupe.
Et appréciez l’aventure, profitez de chaque moment qui passe!

En ayant pris la décision de commencer à préparer votre départ en retraite à l’étranger, vous avez avancé d’un pas. En poursuivant votre préparation, vous allez devoir gagner des défis, supporter des tracasseries, affronter des difficultés et votre récompense sera l’expérience extraordinaire que vous retirerez de votre choix de vie.

Ce sera l’aventure de votre vie!

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

]]> Ce lieu de retraite à l’étranger est idéal pour une femme célibataire https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/retraite-femme-celibataire-a-letranger/ https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/retraite-femme-celibataire-a-letranger/#respond Fri, 09 Feb 2024 23:55:23 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=6536

Il est plus facile de s’acclimater à une nouvelle vie à l’étranger lorsqu’on le fait avec son conjoint ou un partenaire… vous pouvez rire (ou pleurer) ensemble durant les moments cocasses et difficiles qui surgissent inévitablement à un moment ou à un autre. Pour la plupart, c’est un vrai challenge que de s’installer seul à l’étranger… et ce peut être encore plus intimidant pour les femmes que pour les hommes.

Parmi les questions fréquentes que l’on me pose, il y a celle de savoir où une femme retraitée et célibataire se sentira le mieux en s’installant à l’étranger? En réponse à cette question, la cité qui me vient immédiatement à l’esprit est Barcelone.

Barcelone, capitale de la Catalogne, est une cité méditerranéenne et cosmopolite dotée d’un patrimoine très riche, où se côtoient des vestiges romains, des quartiers médiévaux et des beaux exemples du Modernisme, ainsi que des immeubles avant-gardistes du XXe siècle.

Y prendre sa retraite, c’est profiter d’une ville tour à tour artistique, sportive, festive, branchée, historique, à la fois balnéaire et urbaine. Un programme culturel très dense vous conduit à travers les musées, les galeries d’art, les sculptures en plein air… une offre hétéroclite dans les domaines de la musique, du théâtre et de la danse.

La ville possède aussi plusieurs belles plages urbaines, des ports de plaisance et des parcours de golf en bordure de mer. Les amoureux de la nature ne sont pas en reste puisqu’ils n’auront que quelques kilomètres à faire pour explorer les flancs de la cordillère littorale et des Pyrénées catalanes.

Elle est parfaite pour prendre un verre avec vue sur la mer, musarder dans les rues ou dîner au restaurant. Le Port Vell, ponctué d’établissements au bord de l’eau, se couvre en été d’agréables terrasses. Le quartier Gothique, quant à lui, est parsemé de restaurants design, salons de thé et brasseries typiques où passer un agréable moment.

Mais pourquoi cette cité est-elle particulièrement adaptée pour les femmes seules?
Après discussion avec de nombreuses femmes envisageant s’installer à l’étranger, j’ai observé qu’elles partageaient des attentes communes. Certes, la plupart de ces attentes sont aussi évoquées par les hommes… mais Barcelone remplit mieux les conditions auxquelles les femmes sont particulièrement attachées:

Présence d’une importante communauté d’expatriés francophones

Il existe une communauté cohésive et active qui se retrouve régulièrement au sein de Barcelone Accueil qui a pour mission d’accueillir, informer et aider les nouveaux venus à s’installer et à s’intégrer en Catalogne.

Afin de créer des liens entre ses membres, l’association organise des activités culturelles (visite d’expositions, connaissance de la Catalogne, conférences…), sportives (promenades, randonnées…), et de détente (dîner, cocktail, théâtre, musique…).

Pas besoin de voiture pour se déplacer

C’est une ville que l’on peut aisément parcourir à pied ou en transport en commun sans devoir prendre la voiture qui ne sert que pour visiter la région. Cafés, restaurants, marchés, plages, hôpitaux, équipements sportifs, salles de spectacles, terminaux de bus ou de train, tous ces lieux sont atteignables à pied, en bus ou en métro.

Un paradis pour le shopping

Les marchés municipaux, les galeries d’art et les antiquaires surgissent à Barcelone entre les ateliers d’artisans, les boutiques de mode ou les marchés aux puces en plein air. Parcourir les rues de la ville et faire les magasins, c’est découvrir un monde de possibilités pour tous les goûts et tous les budgets.

Un sentiment de sécurité

Je ne dirais pas que Barcelone est totalement exempte de délits, mais vous pouvez arpenter les rues seule en sécurité, de jour comme de nuit. J’ai eu beaucoup de contacts avec la communauté des expatriés et n’ai jamais entendu parler de réel problème de sécurité.

Proximité avec la France

Les femmes souffrent généralement plus que les hommes de l’éloignement des proches restés en France et apprécient le fait de vivre une expérience culturelle nouvelle sans trop s’éloigner de leurs enfants et petits enfants. Barcelone est à ce titre particulièrement appréciée, puisque située à seulement 160 kilomètres des frontières de l’hexagone.

Oui, à Barcelone, les femmes seules peuvent s’épanouir… et vraiment s’approprier les lieux.

>> A LIRE : Tout savoir sur la retraite en Espagne

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

 

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Les 10 bonnes raisons de prendre votre Retraite au Portugal https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/les-10-raisons-de-prendre-votre-retraite-au-portugal/ https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/les-10-raisons-de-prendre-votre-retraite-au-portugal/#respond Fri, 02 Feb 2024 23:27:01 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=6540

Patrick et Florence sont installés depuis 2 ans à Alvor en Algarve et ne regrettent pas leur choix. « Nous sommes venus en vacances, en repérage… et le charme a opéré ! Nous ne parlions pas un mot de portugais en arrivant, l’agence immobilière francophone nous a trouvé un bel appartement avec vue mer dans une résidence avec piscine, et nous avons rencontré des expatriés qui nous ont aidés pour effectuer les démarches administratives… Depuis c’est la belle vie! »

A chacun de mes séjours au Portugal, je rencontre des retraités français qui, comme Patrick et Florence, sont heureux d’y vivre. Voici les 10 principales raisons qu’ils me donnent pour justifier leur bonheur :

Le climat

La météo est certainement pour quelque chose dans l’attrait qu’exerce le pays auprès des retraités français. Pour faire simple, disons que plus vous descendez au sud, plus les étés seront chauds, plus les hivers seront tempérés et plus les précipitations seront faibles, et si vous supportez vraiment la chaleur, éloignez vous de la côte Atlantique et entrez dans le magnifique intérieur du pays.

Un riche patrimoine culturel

Depuis la nuit des temps, le Portugal a été colonisé par des peuples variés qui, en termes de patrimoine architectural, ont laissé des exemples distincts et représentatifs : des vestiges de la préhistoire jusqu’à l’époque Pombaline, sans oublier les périodes romaines, arabes et médiévales, sont toujours présents aujourd’hui.
Quelques pivots des traditions demeurent solidement ancrés dans la vie quotidienne : fêtes religieuses, corridas équestres, art décoratif de l’azulejo, fado…

Une grande diversité de paysages

Les 840 km de littoral atlantique offrent une incroyable variété de sites : interminables grèves, plages de sable fin abritées au creux des falaises rocheuses, criques et caps, vastes estuaires occupés par les ports de Lisbonne et de Porto.
Loin de la côte, le Portugal est un pays de montagnes et de plaines, de parcs nationaux, de lacs, d’oliviers, de rivières…

Un coût de la vie raisonnable

Le coût de la vie au Portugal est l’un des plus bas d’Europe, environ 20% moins élevé que celui de la France. Un couple de retraités propriétaire de son logement peut vivre confortablement mais raisonnablement avec un budget de dépenses courantes de 1500 € par mois.

Une proximité géographique avec la France

En partant vous installer au Portugal, vous ne risquez pas de ne plus voir vos enfants et petits-enfants, en effet de nombreux vols quotidiens à prix très abordables relient les principales villes françaises et frontalières aux 3 aéroports internationaux de Lisbonne, Faro (Algarve) et Porto. De quoi pouvoir revenir régulièrement faire un petit coucou à la famille et aux amis restés en France, ou les convaincre de venir vous voir durant leurs vacances.

Une gastronomie unique

La cuisine portugaise est une cuisine simple et encore proche de ce qu’elle était à l’origine : ingrédients à peine transformés, plats généralement préparés à l’huile d’olive, à l’ail et relevés de nombreux aromates, puis cuits au grill ou bien mijotés dans des plats typiques en terre cuite ou en cuivre. Agapes que l’on accompagne de vins locaux souvent excellents et qui méritent d’être connus.

Un pays à l’écart des agitations qui secouent le monde

D’après la très sérieuse étude du magazine américain « The Economist », le Portugal se situe au 3ème rang des pays les plus sûrs du monde. Les actions terroristes sont rares, les flux migratoires sont maitrisés, et la délinquance de proximité est limitée à la rue durant la saison touristique.

Une qualité de soins irréprochable dans le secteur privé

Si le secteur public pâtit de délais d’attente pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste ou pour subir une intervention chirurgicale, la médecine privée dispose quant à elle d’équipes médicales et d’équipements de pointe pour résoudre sans attendre n’importe quel problème de santé dans un environnement conçu pour le confort du patient.

Un accueil chaleureux et une douceur de vivre incomparable

Ce n’est pas le pays le moins cher du monde mais c’est aujourd’hui un des endroits les plus accueillants pour profiter d’une retraite paisible et agréable au bord de la mer, libéré du stress du monde occidental.

Si vous n’avez pas encore considéré le Portugal comme pouvant être un endroit où vivre votre retraite, je vous conseille d’y réfléchir à deux fois en vous renseignant sur ce que ce pays abordable et accueillant peut vous offrir.

>> A LIRE : Tout savoir sur la retraite au Portugal

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

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Palmarès 2024 des Paradis de Retraite à l’étranger https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/palmares-2023-des-paradis-de-retraite-a-letranger/ Sat, 27 Jan 2024 23:00:31 +0000 https://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=13034 Comme tous les ans, depuis maintenant 11 ans, Retraite sans Frontières diffuse auprès des médias son « Palmarès annuel des paradis de retraite à l’étranger ». Je vous propose de le découvrir ci-dessous.

C’est le résultat d’un travail de compilation des statistiques publiques et privées disponibles sur les 12 critères qui importent le plus aux retraités qui envisagent prendre leur retraite à l’étranger (coût de la vie, valeur de l’immobilier, climat, qualité des soins médicaux, gastronomie, environnement naturel, patrimoine culturel, sports et loisirs, sécurité, intégration, accessibilité, infrastructures), complété par l’avis de nos correspondants retraités français vivant à l’étranger.

 

1er : Portugal

Portugal Obidos

Le Portugal s’adresse à ceux qui veulent améliorer leur pouvoir d’achat, sans pour autant perdre l’avantage d’une qualité de vie « à l’européenne », dans un environnement paisible. Cerise sur le gâteau, les retraités du secteur privé qui résident fiscalement au Portugal bénéficient d’une imposition sur le revenu allégé pendant dix ans.

>> En savoir plus sur la retraite au Portugal

 

2ème : Espagne

Espagne flamenco

C’est en premier lieu l’avantage de la proximité pour ceux qui ne veulent pas s’éloigner de leurs proches. Un pays qui ne présente pas un intérêt important sur le plan du coût de la vie mais qui offre des opportunités d’achat immobilier à prix attractif. Enfin, ce sont les avantages d’un pays culturellement proche de la France, doté d’infrastructures modernes et d’un système de santé semblable au notre.

>> En savoir plus sur la retraite en Espagne

 

3ème : Grèce

Grèce plage

La Grèce n’est pas qu’un musée à ciel ouvert de ruines antiques, si belles soient-elles, et ne se réduit pas à son passé glorieux. Elle a beaucoup d’autres choses à offrir aux retraités expatriés. Prenez le temps de vivre, profitez de sa météo ensoleillée et de son cadre de vie avec une mer omniprésente. Sans oublier le bénéfice du petit coup de pouce fiscal accordé aux retraités du secteur privé.

>> En savoir plus sur la retraite en Grèce

 

4ème : Thaïlande

Thaïlande plage

C’est le pays privilégié par les retraités qui ne craignent pas de s’éloigner de leurs proches, car elle offre tout à la fois plages de rêve aux eaux turquoises, traditions vivaces, douceur de vivre et faible coût de la vie. Location incluse, un couple de retraités peut y vivre avec moins de 1000 euros par mois.

>> En savoir plus sur la retraite en Thaïlande

 

5eme : Maroc

Maroc port de pêche

Le pays dispose de très nombreux arguments : Proximité géographique, faible coût de la vie, langue française largement pratiquée, légendaire hospitalité des marocains, fiscalité très avantageuse, climat méditerranéen avec des hivers doux, richesse du patrimoine culturel et architectural. Mais le pays, assimilé injustement et indistinctement au reste du Maghreb, doit supporter le problème de déficit d’image et d’amalgame géopolitique dont il est tributaire.

>> En savoir plus sur la retraite au Maroc

 

6ème : Tunisie

Tunisie Sidi Bou Said

Absente de notre palmarès pendant quelques années suite aux actes de terrorisme, la Tunisie réapparait dans notre palmarès depuis que la situation semble maitrisée. Il est vrai que le pays offre de multiples avantages : proximité, climat, francophonie, coût de la vie…

>> En savoir plus sur la retraite en Tunisie

 

7ème : Ile Maurice

Ile Maurice plage

L’île est un petit paradis exotique qui offre de nombreux avantages : la stabilité du pays est rassurante, les habitants sont francophones, le climat est agréable et ses plages sont parmi les plus belles du monde. Par contre ce n’est pas le pays le moins cher et il faut accepter les contraintes de l’éloignement avec la France.

<< En savoir plus sur la retraite à l’île Maurice

 

8ème : Bali

Bali temple

Volcans actifs…superbes plages, rizières en terrasse luxuriantes, couchers de soleil rouge écarlate, Bali est un régal pour les yeux. Ajoutez sa cuisine savoureuse et parfumée… un coût de la vie faible… sa vie nocturne animée… et des habitants à la gentillesse légendaire… et vous admettrez qu’il est difficile de trouver une destination plus séduisante en Asie.

>> En savoir plus sur la retraite à Bali

 

9ème : Sénégal

Sénégal

Magique et mythique, le Sénégal, offre tous les ingrédients pour un dépaysement total. Sa douceur de vivre, la beauté de ses sites, sa culture préservée, son artisanat typique et varié, font de ce pays un havre de paix. Un pays riche de ses mosaïques d’ethnies et de cultures cohabitant en parfaite harmonie.

>> En savoir plus sur la retraite au Sénégal

 

10ème : République Dominicaine

République Dominicaine plage

Des plages paradisiaques ourlées de cocotiers, et Las Terrenas, surnommé « le village des français », le repère d’une importante communauté francophone, ce qui veut dire qu’on y trouve des supermarchés, des cliniques, des restaurants et des magasins de vêtements tout particulièrement destinés à la clientèle française.

>> En savoir plus sur la retraite en République Dominicaine

Paul Delahoutre

Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

 

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7 Conseils pour réussir une rénovation immobilière à l’Etranger https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/renovation-immobiliere-a-l-etranger/ https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/renovation-immobiliere-a-l-etranger/#respond Sat, 20 Jan 2024 23:21:01 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=5621

Ce peut être une idée attrayante : Acheter en dessous de la valeur du marché un bien immobilier qui a besoin d’un sérieux rafraichissement, puis le rénover, et enfin en profiter durant votre retraite à l’étranger avec la perspective agréable de pouvoir le revendre plus tard en réalisant un confortable bénéfice !

Cette perspective est spécialement envisageable dans les pays où le coût salarial est bas (donc les pays où vous avez à priori envie de vous installer). En effet, en utilisant la main d’œuvre et les matériaux locaux, vous pouvez ajouter beaucoup de « valeur perceptible » pour peu d’engagement financier.

Je recommande de vous lancer dans un projet de rénovation avec deux objectifs. Le premier est de vous créer un lieu de vie confortable à un prix raisonnable. Le second est de penser à la revente (c’est-à-dire au potentiel de profit à moyen/long terme). C’est important, dans la mesure où il est facile de dépenser beaucoup d’argent dans des agencements, du design ou des finitions que vous aimez, mais qui ne valoriseront pas votre bien le jour où vous le remettrez éventuellement en vente.

Voici 7 choses à garder à l’esprit si vous vous lancez dans un projet de restauration à l’étranger :

1- L’emplacement de votre bien est prioritaire

Comme dans tout achat immobilier, l’emplacement est la priorité n°1. C’est le seul attribut de votre résidence que vous ne pouvez pas changer et c’est spécialement important dans le cas d’un projet de restauration à l’étranger. Au moment de la revente, les acheteurs  expatriés seront attentifs à ce point.
Dans le cas d’un logement en ville par exemple, la possibilité de se déplacer à pied sans devoir prendre la voiture doit être une priorité. Vous souhaitez vous trouver à proximité des restaurants, cafés, supérettes, banque, coiffeur… Comprenez que, plus tard, vos acheteurs potentiels apprécieront aussi de pouvoir bénéficier de ces facilités dans leur vie quotidienne.

2 – Identifiez le potentiel de revente et/ou de location

A moins que vous n’ayez planifié de vivre dans votre maison jusqu’à la fin de vos jours, essayez d’imaginer, dès avant le commencement de la restauration, le profil de votre futur acheteur ou locataire. Si vous pensez que ce sera un couple de retraités expatriés (ils seront de plus en plus nombreux à partir vivre à l’étranger), vous ferez des choix de rénovation différents que si vous pensez que vous revendrez à une famille locale avec des enfants. Ces différences de cible de clientèle ont des implications à la fois dans les travaux que vous allez effectuer et dans la localisation de votre logement.

3 – Assurez-vous de la qualité du gros-oeuvre et valorisez le second-oeuvre

Vérifiez que la structure de la maison est saine. Des problèmes de fondation, de murs de soutien, de charpente attaquée par les termites et d’infiltrations d’eau sous la toiture sont des problèmes que l’on rencontre parfois dans les pays sous-développés où les normes de construction et les certifications qualité ne sont pas aussi rigoureuses qu’en France.

Une rénovation parfaite est une maison qui a une structure solide et en bon état, mais des peintures défraichies, des fenêtres cassées, une cour envahie par la végétation, une moquette usée, des sanitaires d’un autre âge… Ce sont en effet des travaux facilement maitrisables et qui, une fois réalisés, peuvent considérablement valoriser visuellement le bien immobilier.

4 – Soyez en phase avec les prix pratiqués dans le voisinage

Avant d’acheter, vous devez être sûr que la valeur des biens immobiliers situés dans votre voisinage est en ligne avec le prix de votre bien une fois la restauration terminée. Si vous souhaitez acheter une maison 100000€, puis investir 100000€ dans sa restauration et enfin la revendre plus tard 250000 € (un objectif de profit raisonnable), il faut vous assurer que les maisons comparables situées dans votre environnement se vendent à ce niveau de prix.

Quand vous faites une offre sur un bien à rénover, commencez par estimer le prix que vous demanderez pour le produit rénové le jour où vous le revendrez. Puis estimez le coût de la rénovation (avec l’aide d’un entrepreneur local si nécessaire). Ajoutez le coût de la restauration au prix d’acquisition pour vérifiez que vous vous situez en dessous du prix que vous demanderez à votre acheteur plus tard.

Une bonne méthode empirique consiste à faire en sorte que votre investissement total (prix d’achat plus coût de la rénovation) soit au minimum 20% inférieur à votre estimation de prix de revente. Cela signifie que vous pourriez revendre immédiatement après avoir terminé la rénovation en engrangeant un profit… sans devoir attendre que le marché s’apprécie.

5 – Faites des aménagements qui génèrent un retour sur investissement

Il est facile de sur-dépenser dans des finitions qui n’apportent pas de réelle plus-value. Une cuisine et des sanitaires sobres et modernes, des peintures et des sols de couleurs neutres valent généralement plus à la revente que le prix qu’on les a payés. Par contre, une bibliothèque faite sur mesure, une cheminée rustique ou encore une piscine surdimensionnées, mêmes haut de gamme, sont des dépenses que vous ne récupérerez probablement pas le jour de la revente.

Inévitablement, vous allez investir dans des petits plaisirs luxueux, des choses qui ont de l’importance pour vous et qui rendront l’endroit confortable pour votre usage quotidien, mais surveillez ces dépenses pour vous assurer qu’elles n’érodent pas trop votre marge de profit. Notez que la valeur de ce que vous ajoutez varie selon le pays, ainsi une belle cuisine équipée n’a que peu de valeur ajoutée aux yeux de vos futurs acheteurs expatriés en Thaïlande ou à l’île Maurice, qui auront une employée de maison pour faire la cuisine.

6 – Choisissez des matériaux et un savoir-faire local

A Bali ou en Thaïlande, le bois est bon marché et abondant, profitez-en! C’est aussi vrai dans d’autres pays mais pas dans tous. Au Portugal par exemple, vous ferez des économies en aménageant votre terrasse extérieure avec des matériaux disponibles localement (pierre, céramique, ardoise), en utilisant des matériaux et des solutions adaptées au climat et à leur fonction.

Essayez de ne pas être trop directif tant que vous n’êtes pas familier avec les techniques de fabrication et méthodes de rénovation locales qui ont bien souvent leur raison d’être. Ainsi, dans les pays chauds, les murs sont traditionnellement construits en torchis, une solution intelligente pour conserver, à peu de frais, la chaleur en hiver et la fraîcheur en été, c’est aussi la solution la plus économique ainsi que la technique de fabrication que les artisans locaux maitrisent le mieux.

7 – Soyez présent durant les travaux

Même partir pour déjeuner peut être risqué ! La différence entre vos standards et vos attentes « occidentaux » et celles de votre entrepreneur et de vos ouvriers « locaux » peut être tellement importante qu’elle défie toute explication. Vous devez être préparé à cet écart. Cela ne veut pas dire que les ouvriers que vous avez engagés sont mauvais dans ce qu’ils font, cela signifie qu’ils font les choses différemment.

Autant que possible, vous devez être présent sur le site lorsque des travaux y sont exécutés. Si vous ne pouvez pas être physiquement présent vous-même, vous devez engager une personne de confiance qui connait vos exigences de qualité… idéalement un autre expatrié. Si vous confiez des travaux à un artisan ou entrepreneur local, soyez certain de découvrir des surprises désagréables à votre retour.

La rénovation s’avère souvent être un bon moyen d’acheter un bien immobilier à bas prix, une excellente opportunité de découvrir la culture locale et une manière intéressante et valorisante de faire du profit.

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

 

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Les dix inconvénients d’une Retraite à l’Etranger https://www.retraitesansfrontieres.fr/newsletter/inconvenients-retraite-a-letranger/ Sat, 13 Jan 2024 23:43:13 +0000 http://www.retraitesansfrontieres.fr/?p=12441

Aucun endroit au monde n’est parfait, où que vous alliez, vous vous trouvez confronté à des challenges et des frustrations.

Si vous prenez votre retraite à l’étranger vous devrez accepter tout ou partie des situations évoquées ci-dessous…

1 – Culture
Les gens que vous côtoierez seront différents. Ils parleront probablement une autre langue, ils s’habilleront différemment, ils pratiqueront peut-être une autre religion. Ils auront une autre manière de montrer leur respect, de célébrer Noël et les anniversaires, de servir les repas, d’entretenir les jardins, de construire les maisons, de se distraire le week-end…

2 – Climat
Le climat sera peut-être différent, nulle part sur la terre le temps est idéal ou même confortable 365 jours par an. Sous les tropiques, les journées peuvent être ensoleillées mais aussi humides voire étouffantes. Dans une grande partie du monde, il y a une saison des pluies et à certains endroits des ouragans ou des tempêtes… les rivières sortent de leur lit, les routes sont inondées et boueuses.

3 – Alimentation
La nourriture vendue sur les étals de marchés ou dans les rayons des magasins sera différente, il vous faudra accepter de ne plus avoir une bouteille de Bordeaux et un camembert posés sur votre table de repas.

4 – Démocratie
Corruption, droits de l’homme, égalité des sexes sont autant de domaines où les pays sous-développés ou en voie de développement ont parfois bien du retard.

5 – Pollution
Vous vous trouverez confronté tous les jours à des niveaux de pollution et de bruit plus importants que ceux auxquels vous êtes habitué en France : saleté des trottoirs et des établissements publiques, poubelles débordantes, pots d’échappement mal réglés…

6 – Santé
A l’exception des grandes villes, il vaut parfois mieux ne pas devoir faire appel aux hôpitaux et centres de soins pour se soigner.

7 – Bureaucratie
Lenteur de l’administration, arrêt complet de l’activité économique durant les fêtes, grève de la poste, horaires des services publics aléatoires, autoroute fermée pendant 3 heures pour laisser passer un ministre venu inaugurer un stade, vous allez devoir supporter ce genre de désagrément sans perdre votre calme puisque cela ne servira à rien.

8 – Infrastructures
Coupures d’électricité, routes impraticables, absence de signalisation, transports en commun vétustes, hôpitaux saturés, service d’enlèvement des ordures défaillant, c’est le prix à payer lorsque l’on part vivre dans un pays où le coût de la vie est faible.

9 – Insectes
Vous allez devoir supporter la présence des moustiques à la plage, des serpents dans les sentiers…

10 – Éloignement
Se séparer de ses enfants et petits enfants, c’est se priver de moments parmi les plus chers de la vie. On ne peut pas l’éviter et ce peut être un vrai sacrifice, notamment si la distance géographique est importante.

Oui, soyons franc, une retraite à l’étranger permet de bénéficier de multiples avantages, mais elle a aussi ses revers.
Si certaines, ou pire toutes ces situations, risquent de se produire là où vous envisagez partir, qu’elles vous sont insupportables et que vous n’êtes pas prêt à faire l’effort de vivre avec, alors je crains qu’il ne soit préférable de renoncer à votre projet et de rester chez vous en France.
Si par contre, les avantages que vous pensez retirer de votre nouvelle vie à l’étranger dépassent les inconvénients que vous allez devoir supporter, alors une retraite de rêve sera au rendez-vous.

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »

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