Comment surmonter le Choc Culturel d’une Retraite à l’Etranger – Retraite Sans Frontières

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Comment surmonter le Choc Culturel
d'une Retraite à l'Etranger

 

Planifier une retraite à l’étranger est une excellente idée, qui n’a jamais été aussi facile à envisager qu’aujourd’hui. Cependant il existe un challenge important, que j’aborde en détail dans mes guides « Retraite sans Frontières Monde » et « Retraite sans Frontières Portugal », auquel vous allez devoir faire face au début de votre nouvelle vie dans votre pays d’accueil. On appelle cela le « choc des cultures« , qui se décompose en quatre phases successives:

La phase de « lune de miel »

Selon les circonstances, cette phase peut s’étendre aux premiers jours, aux premières semaines, voir même aux six premiers mois du séjour. Elle se caractérise par un sentiment d’euphorie et de curiosité provoqué par la nouveauté.

A l’arrivée dans votre nouveau pays, tout est nouveau, exotique et tout semble parfait. Vous avez une attitude très positive, vous avez envie de tout voir, de tout goûter et de faire de nouvelles expériences.

La phase de « désillusion »

Puis vient la phase de désillusion ou de frustration, qui se déclenche lorsque vous passez du statut de « touriste » au statut d’ »expatrié », lorsque vous prenez conscience que certains des aspects qui au début vous avaient séduits, entament à présent la confiance en vous.

Peu importe combien de temps vous avez passé à planifier votre projet et combien de recherches vous avez effectué, il est à peu près sûr que, au cours de la première année, peut-être même au cours du premier mois dans votre nouvelle installation, vous allez vous demander ce qui vous a pris de penser que partir à l’étranger était une bonne idée. Le paradis ? Cet endroit n’est pas un paradis, c’est un cauchemar.

Quelque soit l’endroit où vous décidez de concrétiser votre rêve, même si c’est un pays qui semble aussi proche que le Portugal ou l’Espagne, vous allez traverser une période de désillusion qui sera peut-être due aux difficultés de la langue, à l’absence de vos proches, aux tracasseries administratives… Vous allez découvrir que les gens qui y habitent ne pensent pas comme vous, ne se comportent pas comme vous. Vous vous sentirez en exil et cela peut conduire à une attitude de rejet envers la culture de votre pays d’accueil.

Plutôt que d’essayer de prévenir le coup à tout prix, je vous conseille de minimiser les effets négatifs de cette période de crise. Essayez de savoir pourquoi vous doutez de votre décision d’être parti vivre à l’étranger : Si vous n’aimez pas la saison des pluies, allez ailleurs en attendant qu’elle se termine. Si votre famille vous manque, invitez-là à venir vous voir. Si vous n’aimez pas le voisinage où vous vous êtes installé, envisagez déménager.

La phase « d’adaptation »

Peu à peu, vous apprendrez à accepter, sans juger, la culture, les gens, leurs coutumes et leurs valeurs. De fil en aiguille, vous commencerez à construire votre réseau social et à comprendre les us et coutumes de la société, et de ce fait vous vous sentirez moins isolé, moins faible, plus compétent. C’est alors que l’on pourra parler d’adaptation.

La phase « d’intégration »

Et puis, les différences sociales et culturelles seront acceptées. Vous serez capable de fonctionner avec votre culture et celle de votre nouveau pays, vous trouverez un juste milieu entre les valeurs de votre société d’origine et celles de votre société d’accueil, c’est l’intégration, la réponse constructive au changement.

La nouvelle vie que vous êtes venu chercher commencera, vous pourrez savourer pleinement les riches et multiples plaisirs de votre aventure interculturelle.

A LIRE : Check-list des démarches à effectuer pour partir en Retraite à l’Etranger

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »