Une Ville abordable pour une Retraite au bord de la Méditerranée – Retraite Sans Frontières

Vivre mieux en dépensant moins !

Une Ville abordable pour une Retraite au bord de la Méditerranée

 

J’adore Valence, troisième ville d’Espagne. Beaucoup passent à côté de ses charmes au profit de Madrid, Barcelone, ou encore des villes mauresques du sud. Mais si je devais choisir un endroit pour une retraite en Espagne, je pense que mon cœur pencherait pour Valence. A partir de 2000 euros par mois, en incluant la location d’un appartement du centre ville, je profiterai des arts, des plages, des restaurants et de son infrastructure de communication vers la France.
Laissez-moi vous expliquer…

Premièrement, il est facile d’aimer sa localisation. Valence est posée au bord de la Méditerranée, avec de longues plages urbaines le long desquelles s’alignent de coquets petits restaurants et cafés.
Cette localisation au bord de la mer signifie aussi un climat doux. Bien sûr, la fin de l’été peut être un peu humide et le cœur de l’hiver, moite et frisquet… mais huit mois par an, Valence bénéficie d’un climat ensoleillé et doux durant lequel chemise à manches courtes ou veste légère sont tout ce dont vous avez besoin. (Je me suis baladé ici en février en bermuda et t-shirt).

Valence compte 800 000 habitants, c’est pas une petite ville, mais ce n’est que la moitié de la taille de Barcelone et le quart de celle de Madrid… Pour moi, Valence a une taille « humaine », avec tous les agréments que vous attendez d’une grande ville. Cela inclus un aéroport international (que vous pouvez rejoindre avec les transports en commun), des connections pratiques de bus et de trains, une multitude de centres commerciaux, de vastes parkings et des équipements culturels tels que des musées, une Citée des Arts et des Sciences et le plus grand aquarium d’Europe.

Destination à la fois urbaine et côtière, Valence est une ville privilégiée : le centre-ville ne se trouve qu’à 15 minutes des plages de Las Arenas, Malvarrosa et El Cabañal, qui arborent les Pavillons Bleus et qui ont été récompensées par des prix tels que le Q de « Qualité touristique ». À seulement 10 kms, se trouvent les plages les plus sauvages de Valence, conservées dans leur état naturel, entourées de dunes de sable et d’une végétation dense, comme la plage de El Saler ou les plages au cœur du parc naturel de l’Albufera.

La cuisine est délicieuse, ce qui n’est pas une surprise, sachant que Valence est le berceau du plus fameux plat d’Espagne, la paella. Si vous aimez cuisiner vos propres repas, ne manquez pas le marché central de Valence, qui est l’un des plus intéressant marché traditionnel du pays. La région de Valence est le jardin de l’Espagne, les fruits et légumes frais de saison y sont vendus à des prix très raisonnables. Vous pourrez aussi acheter des fruits de mer et une bouteille de vin local (Valence produit à la fois du rouge et du blanc), pour faire un festin à bon prix.

Par dessus tout, Valence possède l’un des centres historiques les plus vaste et les mieux préservé d’Europe, habité par près de 30 000 personnes et investi de magasins et cafés, qui en fait mon endroit préféré de balade.
Et bien que la ville dispose de magnifiques musées d’arts et de sciences, ce qui ressort en premier c’est sa musique. Valence a une longue tradition en musique classique, et les principales salles de concert se situent dans le centre ville, et peuvent être rejointes à pied depuis les quartiers résidentiels aux alentours.

Valence est une ville bon marché. Les dépenses quotidiennes sont raisonnables, un déjeuner copieux au restaurant, incluant une bière ou un verre de vin local, coûte environ 12 euros. L’été dernier, la location d’un appartement avec 2 chambres dans un quartier bien situé, m’a coûté 900 euros la quinzaine. Vous pouvez acheter un appartement de même taille dans un environnement agréable à partir de 200 000 euros. Vous paieriez beaucoup plus pour vivre dans un endroit similaire à Madrid ou à Barcelone.

A LIRE : Tout savoir sur la Retraite en Espagne

Paul Delahoutre
Auteur des guides « Retraite sans Frontières »